Selah Sue
Faada Freddy
[COMPLET]

Soirée
C’est un plateau original autour de deux voix singulières baignées de soul, de folk et de pop qui associe Selah Sue, l’une des artistes les plus talentueuses et inclassables que nous ait offert la scène belge ces dix dernières années, et le sénégalais Faada Freddy, qui n’utilise que la voix et le corps pour interpréter ses morceaux.

Selah Sue

Née à Louvain en 1989, Sanne Putseys, mieux connue sous le pseudonyme de Selah Sue, est très certainement l’une des artistes les plus talentueuses et inclassables que nous ait offert la scène belge ces dix dernières années. Creusant d’album en album un sillon indubitablement dans l’air du temps et néanmoins profondément personnel et d’une incontestable originalité tant sa signature sonore est immédiatement identifiable, Selah Sue, tout à la fois autrice, compositrice et interprète, emprunte pêle-mêle à la soul, au R&B, au reggae, au jazz, à l’électro ou encore à la pop contemporaine des échantillons de rythmes, couleurs et textures précieuses pour les fondre dans le creuset de ses petites chansons mutantes en une synthèse aussi raffinée qu’ultra-sensible. Personnalité à fleur de peau, posant sur le monde qui nous entoure ainsi que sur ses propres gouffres intérieurs un regard aussi sombre que lucide, Selah Sue utilise la musique pour transcender ses tendances dépressives, plongeant les fêlures de sa voix chaude, forte et fragile dans la même inflexion, dans l’écrin de chansons intimistes habillées d’arrangements sophistiqués et pulsés de grooves vénéneux. Accompagnée d’une petite formation gorgée de soul, dirigée de ses claviers par son mari Joachim Saerens, Selah Sue investira la grande scène de Jazz à Vienne pour, à son habitude, s’y livrer corps et âme.

Line-up :

  • Sanne Putseys (chant, guitare)
  • Stephanie Rugurika (chœurs)
  • Judith Okon (chœurs)
  • Sarah Devos (chœurs)
  • Klaas De Somer (guitare)
  • Dries Henderickx (guitare)
  • Joachim Saerens (claviers)
  • Dries Laheye (basse)

 

Faada Freddy

Biberonné durant toute son enfance à la soul afro-américaine d’Otis Redding et Aretha Franklin, mais friand également de pop anglo-saxonne (il choisira son pseudo Faada Freddy en hommage à Freddy Mercury, l’une de ses premières idoles !), Abdou Fatha Seck est encore lycéen à Saint Louis du Sénégal lorsqu’il révèle pour la première fois les splendeurs de sa voix au sein du groupe de hip hop Daara J. qu’il cofonde avec ses camarades de classe Ndong D et Lord Alajiman au début des années 90. Influencé autant par Grandmaster Flash que par Sly and the Family Stone, le reggae et la rumba cubaine, le trio obtient très vite une renommée internationale et pendant plus de dix ans accumule les disques à succès et les prestations scéniques prestigieuses aux côtés de Public Enemy, Wyclef Jean ou Mos Def. Il faudra attendre 2015 et l’album Gospel Journey pour que, sous l’influence du producteur Malick Ndiaye, Faada Freddy s’autorise à se lancer dans une carrière solo en laissant s’exprimer sans réserve son tropisme pour une soul capiteuse et ultra-mélodique, totalement acoustique et uniquement rythmée de pulsations organiques. Après cinq ans d’absence, il revient aujourd’hui sur scène et annonce à l’automne la sortie d’un nouvel album.