Zucchero
Laura Perrudin
Zucchero
Sa voix éraillée et ses hits internationaux ont fait de Zucchero l’un des artistes transalpins les plus populaires en Europe et dans le monde. Révélé il y a tout juste trente ans avec son quatrième opus, l’italien, son chapeau sudiste et sa voix de rogomme ont depuis croisé la route de Joe Cocker et BB King (ses idoles), Miles Davis, Jeff Beck ou Eric Clapton. Adelmo « Le Sucre » Fornaciari s’est fait peu à peu une spécialité de duos prestigieux et parfois convenus avec Paul Young, Bryan Adams, Bono, Luciano Pavarotti, Elton John ou Tom Jones.
Depuis, le Zu d’Émilie-Romagne (il y est né en 1955) a vendu plus de soixante millions d’albums ! Après le triomphe de sa tournée de 2013, après un retour chauffé au rauque sur les planches de l’Olympia en novembre 2016 (Black Cat Live tour, du nom de son dernier album en date : Black Cat), l’emblème italien du rhythm’n’blues débarque enfin au Théâtre Antique.
© dr
Laura Perrudin
Chanteuse et harpiste, compositrice, productrice, Laura Perrudin s’est fait connaître en 2015 avec Impressions, un premier album salué par la critique. Son deuxième enregistrement vient de paraître et s’intitule Poisons & Antidotes. Suspendues dans un espace temps assez insaisissable, les chansons ont été intégralement sculptées à partir de la voix de Laura et de sa harpe amplifiée, préparée. L’antique instrument à cordes y plonge dans l’univers ouaté des traitements électroniques. On pense à Amon Tobin, à Björk, Portishead ou encore Flying Lotus, mais aussi à Debussy, Ravel ou Wayne Shorter. Nourrie de fait par le jazz et formée au classique, la jeune artiste évolue en funambule sur des fils ténus qui relient la pop à l’expérimental.
Line-up : Laura Perrudin
(voc, harpe)
Photo : © dr