Groundation
Kokoroko

Soirée

Groundation

Groundation

Candle Burning, le dernier album du collectif californien, « parle de la lumière qui nous guide, du feu intérieur qui nourrit notre chemin et de l’énergie qui relie toutes choses », selon Harrison Stafford, le fondateur du groupe, formé au jazz à l’université de Sonoma, où il enseigne aussi l’histoire du reggae. Cette lumière, c’est celle qui irrigue la musique de Groundation, dans ses disques comme sur scène, lors de concerts généreux, animés par une énergie aussi tranquille que puissante. Depuis plus de 25 ans, le collectif californien a évolué, mais son propos, fusion de reggae roots et de jazz, reste le même. Il fait de la scène son véritable laboratoire. Chaque concert est une expérience à part : un dialogue constant entre groove, improvisation et ferveur collective. Sur scène, la musique, comme les valeurs humaines partagées, circulent. Le leader, chanteur et guitariste parle de « conversation spirituelle à travers la musique », de « transe et d’unité à travers le son », la communion du reggae, dans la tradition rastafari, et le dialogue entre les musiciens dans celle du jazz. Groundation, c’est l’authenticité, l’intensité et la générosité, un groupe à part qui s’invite au Théâtre Antique.

Line-up :

  • Harrison Stafford (voix)
  • Thamar Williams (chœurs)
  • Kerri-Ann Lewis (chœurs)
  • Roger Cox (saxophones)
  • Darren Johnston (trompette)
  • Jeffrey Cressman (trombone)
  • Michael Vokes (guitare)
  • Paul Dangla Valls (claviers)
  • Isaiah Palmer (basse)
  • Zachary Morillo (batterie)

Kokoroko

Kokoroko

Certains noms deviennent presque synonymes d’un style, d’un mouvement ou d’une époque. Depuis que Londres a repris sa place au premier rang des capitales du jazz voici une dizaine d’années grâce à sa jeune scène, Kokoroko fait partie de ceux qui viennent immédiatement à l’esprit quand on parle de ce qu’il se passe outre-Manche. Il faut dire que l’octet n’a pas fait que jeter les bases du nouveau son, avec une certaine idée des grandes formations acoustiques et l’influence de l’afrobeat de Fela Kuti ou du highlife nigérian. Ces huit-là en ont aussi montré un nouveau visage, jeune, ouvert à tous et à toutes (la coleader et trompettiste Sheila Maurice-Grey est une des artistes phares de cette scène), renouant avec la fête et la danse. C’est bien cette dimension collective que le groupe porte très haut avec son nouvel album Tuff Times Never Last : tout en conservant les fondamentaux, ils s’aventurent aussi vers la soul et le R&B et mettent en avant le chant, avec un indéniable talent pour les refrains entêtants et les mélodies apaisantes. Un appel à la lumière plus que jamais nécessaire qui se prolonge sur scène et consolide un peu plus leur statut de formation parmi les plus marquantes, accessibles et originales de ces dernières années.

Line-up :

  • Sheila Maurice-Grey (trompette, bugle, voix)
  • Cassie Kinoshi (saxophone alto, voix)
  • Richie Seivwright (trombone, voix)
  • Tobi Adenaike-Johnson (guitare)
  • Yohan Kebede (claviers, synthétiseur)
  • Duane Atherley (basse, claviers, synthétiseur)
  • Onome Edgeworth (percussions)
  • Ayo Salawu (batterie)