Parov Stelar
Gallowstreet
Parov Stelar
Au milieu des années 2000, à une époque où pour beaucoup, les origines du jazz comme musique de danse n’étaient guère plus qu’un lointain souvenir, Parov Stelar allait contribuer à inventer le style qui rappellerait à tout le monde que jazz et danse sont faits l’un pour l’autre. Son secret : un style, qu’on nomme bientôt electro-swing, mêlant des beats sautillants qui font bouger le monde entier avec des samples d’un autre âge et pourtant parfaitement complémentaires, qui évoquent les voix des chanteuses grands-style d’antan et le jazz triomphant des premières décennies. Cette irrésistible combinaison, ce son dans l’ère du temps parle à toutes les générations et devient bientôt un phénomène mondial. Peu d’artistes peuvent se targuer d’avoir autant démocratisé les sonorités du swing que Parov Stelar, qui avec quelques autres les ont propulsés sur les haut-parleurs et dancefloors du monde entier.
Mais ce début de millénaire était aussi une époque où les succès éphémères se succédaient à une cadence ahurissante, et Parov Stelar a toujours su durer et se renouveler, prenant le risque de se produire avec ses platines dans des formations instrumentales et vocales diverses, jetant un pont entre jazz instrumental, art du DJ’ing et culture des clubs electro. Celui qui se présentera sur la scène du Théâtre Antique saura puiser le meilleur des deux mondes : l’expérience d’une star qui a traversé les époques, et cette envie de faire comme si tout était toujours à refaire, pourvu que le public le suive sur la piste.
Gallowstreet
Peter Keijsers au sousaphone, Jeroen Verberne et Odei Al-Magut au trombone, Lucas van Ee au saxophone ténor et au synthé, Dirk Zandvliet au saxophone baryton et à la flûte traversière, Dima Loginov et Luc Janssens à la trompette, sans oublier Colin Vermeulen à la batterie : venu des Pays-Bas, Gallowstreet est un brass band pas comme les autres dont les performances scéniques incendiaires ont depuis plusieurs années largement dépassé les frontières de leur contrée d’origine. Leur premier EP éponyme, paru il y a dix ans sur le label Kindred Spirits du DJ et organisateur KC The Funkaholic, grande figure du club mythique d’Amsterdam, le Paradiso, leur avait d’emblée permis d’être remarqués par les connaisseurs et appréciés par un public à leur image : jeune et enthousiaste. Suivirent dans la foulée, entre 2016 et 2024, quatre albums tous aussi réussis les uns que les autres dont le dernier en date, A Trip Worth Making, est un tour de force rempli de grooves contagieux riches en vitamines C (C comme cuivres bien sûr !). Leur énergie positive, qui doit autant au rock et à la dance qu’au jazz, est le fruit de dix ans d’innovations sonores. Nul doute que leur grande première à Jazz à Vienne ressemblera à des débuts… en fanfare !
Line-up :
- Peter Keijsers (ssph)
- Jeroen Verberne (tb)
- Odei Al-Magut (tb)
- Lucas van Ee (ts, synth)
- Dirk Zandvliet (bs, f)
- Dima Loginov (tp)
- Luc Janssens (t)
- Colin Vermeulen (dms)